1 nov. 2008

Les écoles en Oz, comment ça fonctionne?

En Australie, l'école est obligatoire de 6 à 15 ans et l'année scolaire s'étend de fin janvier à début décembre. Elle est entrecoupée de 4 périodes de vacances scolaires qui portent le nom des saisons. Les vacances d'été, ou grandes vacances, commencent en général, avant Noël et finissent fin janvier (eh oui, on est dans l'hémisphère sud pour ceux qui n'ont pas suivi!!! Les saisons sont inversées!!!) Les vacances d'automne sont au mois d'avril et durent environ 2 bonnes semaines, les vacances d'hiver sont au mois de juillet, 2 grosses semaines aussi et les vacances de printemps sont de fin septembre à mi-octobre. Pour résumer, les grandes vacances d'été durent environ 1 mois et les 3 autres périodes de vacances scolaires durent 2 semaines chacune. Les journées d'école en primaire commencent vers 9h et se terminent vers 15h du lundi au vendredi. Il y a un système de garderie avant et après les heures de cours que l'on appelle "before and after school" et qui prend en charge les enfants de 7h à 9h du mat' et de 15h jusqu'à 18h. Dans un certain nombre d'écoles, il y a aussi un prof d'ESL (English as a Second Language) qui s'occupe des enfants qui ne maîtrisent pas encore suffisament bien la langue anglaise. L'Australie est tellement habituée aux nouveaux immigrants venant des 4 coins de la planète que les choses sont faites de telle sorte à faciliter leur intégration. Le système d'enseignement est différent de celui de la France dans le sens ou il n'y a quasiment pas de devoirs, l'enfant est beaucoup plus écouté, épaulé, congratulé. On ne sanctionne presque pas, on ne punit quasiment pas, on n'attend pas que l'enfant soit en difficulté pour s'en occuper, il y a un réel échange et une vraie complicité entre le corps enseignant, les élèves et leurs parents. La discipline et le respect font partie intégrante de la vie scolaire. A chaque fois que l'enfant fait des progrés, on le félicite, on met en avant ses qualités et on le récompense. Les matières enseignées à l'école sont, principalement: l'anglais, les maths, les sciences et les technologies. L'école, pour parler de celle de Sarah, a, d'ailleurs des moyens techniques impressionnants: chaque classe est dotée d'un tableau blanc interactif et les enfants ont accés à la vingtaine d'ordinateurs de la bibliothèque scolaire au sein de l'école 3 fois par semaine. Les autres matières enseignées sont: la société et l'environnement et une grande part est faite au développement personnel de l'enfant et aux activités physiques (rugby, basket, criquet, soft ball...) L'art tient aussi une place très importante: musique, chants, dessins, théâtre, arts plastiques, etc... Sarah fait d'ailleurs partie de la chorale de l'école et va aussi commencer des cours de guitare à partir de la semaine prochaine. Les profs motivent également les enfants à s'exprimer et à débattre en public sur un thème prédéfini en début de séance. Ca n'est pas un enseignement rigide et autoritaire, l'école est un endroit ou l'enfant grandit en confiance et en harmonie et s'épanouit pleinement. Avant 6 ans les enfants peuvent aller à la « preschool » (l'école maternelle) qui n'est pas obligatoire et qui est payante. Les prix varient d'une preschool à l'autre, en ce qui concerne celle ou Solenn sera inscrite, cela nous coûtera environ 23 euros par jour, de 9h du matin à 3h de l'aprés-midi, 3 jours par semaine car des barêmes sont prédéfinis en fonction de l'âge de l'enfant et, dans son cas, elle aura entre 4 et 5 ans et n'aura droit qu'à 3 jours par semaine maximum. En ce qui concerne les disponibilités, malheureusement c'est comme en France, les listes d'attente sont longues. Nous avons eu de la chance d'avoir une place, elle commencera le 23 janvier. Les enfants étrangers et qui ne parlent pas l'anglais sont prioritaires, mais cela ne veut pas dire que ce soit systématique. Si on n'obtient pas de place en preschool, il y a toujours la solution de la "long day care" appelée aussi "childcare", l'équivalent de la crêche, mais là, il vaut mieux avoir un porte-feuille bien rempli de jolis petits billets ou gagner très, très bien sa vie, car les tarifs peuvent vite s'envoler, ça commence aux alentours de 35 euros par jour et ça peut monter à 50 euros par jour dans certains établissements. Faites le compte au bout de 5 jours, 250 euros, au bout d'un mois, 1000 euros!!! C'est d'ailleurs pour cela que peu de mamans peuvent se le permettre et mettent en suspens leur vie professionnelle jusqu'à la scolarisation officielle de leurs enfants. De 6 à 12 ans les enfants vont à la "Primary school" (école primaire). Ensuite commence la "Secondary school", dont les quatre premières années mènent au School Certificate, puis les deux années suivantes et non obligatoires au Higher School Certificate (HSC, l'équivalent du baccalauréat). Ce diplôme est nécessaire pour entrer à l'université. L'uniforme est obligatoire. Chaque école a le sien et arbore ses couleurs. Dans celle de Sarah, le bleu est prédominant. Il y a un uniforme d'hiver et 2 uniformes d'été, je vous poste d'ailleurs quelques photos de Sarah dans ses différents uniformes. On peut les acheter neufs ou d'occas' (c'est ce que nous avons fait) à la boutique des uniformes de l'école tout au long de l'année. Il y a une chose extrêmement importante qui fait partie intégrante de l'uniforme, c'est le chapeau, car ici c'est la politique du "no hat, no play", c'est-à-dire pas de chapeau, pas de jeu, donc pas de récré. En effet, le soleil est si dangereux et vicieux que la crême solaire écran total indice 50+++ fait partie de la liste des choses indispensables à acheter dès la rentrée scolaire!!!!! Véridique. Un petit topo sur la correspondance des classes: En France En Australie CP year 1 CE1 year 2 CE2 year 3 CM1 year 4 CM2 year 5 6è year 6 5è year 7 4è year 8 3è year 9 2de year 10 1è year 11 Terminale year 12 Il y a aussi les écoles publiques et les écoles privées, mais ça, ce sera pour une prochaine fois, car cela implique aussi que je parle du rôle du gouvernement australien dans le système éducatif et y'a pas mal à dire sur le sujet: chkreugneugneu, paglop paglop!! Allez, je file au dodo, je suis crevée!! Bisous à tous et merci de votre fidélité.

30 oct. 2008

Mon histoire d'amour avec l'Australie

Je ne pense pas que mon vocabulaire soit assez riche et etoffé en qualificatifs pour vous restituer tous les sentiments au travers desquels je suis passée depuis ces dernières années!!!!!!!!!!!!!!!!! Comment décrire en de simples mots de telles émotions, si intenses et si complexes? Ces quelques mots ci-dessus pour amorcer mon sujet sur mon histoire d'amour avec l'Australie. Une histoire d'amour comme celle-la est si compliquée et si longue à raconter et c'est presque dommage de la réduire à quelques lignes, mais je vais tout de même essayer. "Pourquoi l'Australie?" "Comment en êtes-vous arrivés à échouer sur cette terre si lointaine?" Telles sont les 2 questions auxquelles nous avons eu le plus souvent à répondre (entre autres!). En fait, la réponse, ou plutôt devrais-je dire les réponses sont, à la fois d'une simplicité déconcertante et d'une complexité déroutante. Il y n'a en effet, pas qu'une seule et unique raison, mais plutôt plusieures, car on ne s'exile pas de l'autre côté de la terre aussi simplement et naïvement que cela. Je vais vous parler de mes raisons à moi, celles qui sont ancrées au plus profond de mon coeur et de ma tête, pas de celles de Christophe, car chacun de nous a son avis et ses motivations qui lui sont personnels. Je suis venue en Australie (plus précisément à Sydney) pour la toute première fois entre novembre 1998 et février 1999, oups, ça me rajeunit pas tout ça!!! En effet, Cricri avait été envoyé pour 3 mois afin de travailler sur un projet pour le compte de Compaq, pour qui il bossait déjà depuis quelques années. J'avais fini mon contrat, j'avais touché ma paye, pas de projet de boulot immédiat, à l'époque sans enfant et l'hiver qui sonnait à la porte, aucune hésitation, je sautais dans l'avion rejoindre mon homme de l'autre côté de la terre. Ce furent 3 mois fantastiquement mémorables. Mon histoire d'amour avec l'Australie commença donc il y a 10 ans. A notre retour en France, nous guettions l'ombre d'une éventuelle opportunité de revenir vers ce pays qui nous avait tant plu. Courant 2000, notre rêve a commencé a prendre forme, lorsque Compaq proposa à Cricri de revenir travailler en Australie avec un "sponsorship visa" (je détaillerais dans un post ultérieur les différentes catégories de visas) et donc, de nous installer à Sydney sur du plus long terme (4 ans renouvelables). A l'époque, j'étais enceinte de Sarah. Après avoir donné vie à notre premier soleil et nous être mariés (au bout de 10 ans de vie commune, il nous fallait l'approche de ce départ pour nous décider à concrétiser notre union!!!!), on débarqua au pays des kangourous en février 2001 ou nous vécumes heureux et eûmes beaucoup d'enfants!!!! Bzzzt, ben quoi, c'est pas comme ça qu'ils disent dans les livres d'enfants?!!! Ce furent des années de p'tits et de grands bonheurs quotidiens. Mon amour pour ce pays ne faisait que s'épanouir. Puis, en 2004 (il n'y a pas que dans les contes que ça arrive!!!), on nous annonça que Sarah ne serait pas fille unique. Le climat ambiant au boulot de Christophe se détériorait considérablement jour après jour et il avait de plus en plus de mal à trouver plaisir dans son travail. On pensait avoir fait le tour de la question et que le temps était venu pour nous de rentrer en France. En juillet 2004, nous pliames donc bagages pour un retour sur le sol de cette bonne vieille France. Je ne m'étalerais pas sur les détails de notre réacclimatation, mais cela fut dur, très dur. La bonne France, oui, mais la vieille France aussi, hélas!!!! C'est dur de quitter un pays comme l'Australie, pays de liberté et de grands espaces, pour la France, si sectaire, si matérialiste, si retardée sur de nombreux points, mais en avance sur d'autres.... [STOP! Je ne suis pas ici pour porter un jugement cynique et mauvais sur le pays qui m'a vu naître et que j'aime au fond de moi, mais dont, pour l'instant j'ai besoin de me séparer physiquement, vicéralement et émotionnellement, afin de (je l'éspère sincèrement) mieux l'apprécier lorsque le temps sera venu pour moi d'y retourner. J'y ai d'ailleurs laissé tant de gens que j'aime profondément, mais dont j'ai emporté avec moi, au fond de mon coeur, tout l'amour et toute la chaleur (vous me manquez chaque jour et je vous aime infiniment)]. La parenthèse est close, je reprend donc là ou j'avais déraillé, c'est-à-dire "mais en avance sur d'autres"!!! Revenons donc à nos moutons, retour en juillet 2004 sur la Côte d'Azur, nom qui fait phantasmer beaucoup de monde, mais que j'ai tendance à rebaptiser la Côte d'Usure. Je zapperais sur les détails personnels et familiaux qui se sont produits cette année-là, j'ai tout de même eu le grand bonheur de pouvoir encore profiter de mon Grand-Père avant qu'il s'en aille sur une autre étoile, de mettre au monde une seconde adorable et fantastique petite coquine, de me rapprocher de ceux qui me sont le plus chers, à savoir ma famille, de partager de mémorables moments avec mes potes, de voir grandir et s'épanouir mes deux soleils.... Les semaines passent, laissant place aux mois, puis aux années et je ressens toujours au plus profond de mon âme cette envie irrésistible et indomptable de repartir vers l'Australie. Je fais tout pour essayer de relativiser, j'essaye de me persuader que ça n'est que passager, que ça passera, que je m'habituerais à nouveau, mais le temps passe et c'est toujours là. On décide donc de revenir passer quelques temps dans ce pays qu'on considère comme notre eldorado et entre novembre 2006 et février 2007, nous voici de retour. Nous passons 3 mois et demi entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande afin de faire le point sur nos réelles motivations. A mon retour, ma décision est prise et c'est un choix de raison et non de coeur: nous n'immigrerons pas en Oz. Vas savoir ce qui s'est passé dans nos têtes (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!), toujours est-il qu'en mai 2007, nous envoyons notre demande de visa pour devenir résidents permanents australiens. Là aussi les raisons de nos motivations sont multiples, mais la principale, peut-être, est celle de se dire qu'on ne risque rien, si on ne l'obtient pas, c'est le destin, si on l'obtient, ça nous laisse un échappatoir au cas ou la vie française nous pomperait trop l'air!!! C'est comme une porte de secours, une soupape de sécurité, un ballon d'oxygène. Nous ne parlons à personne de nos projets, car on se rend bien compte que nul ne comprendrait ce qu'on a dans la tête (c'est d'ailleurs toujours le cas!!!!!!!) Puis s'ensuit le parcours du combattant, car il s'agit bel et bien d'une véritable épreuve de force , mais psychologique et mentale. Des jours, des semaines, des mois dans l'attente d'une quelconque réponse de l'immigration et on reste dans le brouillard le plus opaque qu'on puisse imaginer sans avoir la moindre idée de quoique ce soit. Notre dossier est-il bien arrivé? Est-il traîté et étudié? Manquent-ils des documents? Avons-nous tout bien rempli comme il faut sans oublier une seule et infime petite ligne ridicule? En tout, on devra attendre 10 mois avant d'avoir des nouvelles!!! C'est en février 2008 que la réponse est tombée, visa accepté, nous serons résidents permanents australiens à l'instant ou nous aurons fait tamponner nos passeports en touchant le sol du pays des kangourous, des koalas et de la vegemite!!!!!!! Ce qui eu lieu le 9 août de cette année, aux alentours de 7h du mat', date et heure auxquelles notre nouvelle vie en Oz débuta. Voila, je pense avoir été déjà assez intarrissable et mortellemnt longue sur le sujet, la suite sera pour une prochaine fois!!!!!!!!!!!!!!

27 oct. 2008

La création du continent australien

Dans ce blog, j'ai décidé aussi d'écrire quelques articles un peu plus "culturels". J'éspère que cela vous intéressera et ne vous barbera pas trop!!!! Je commence donc aujourd'hui ma série avec, pour débuter: la création du continent australien. L'Australie est, à la fois, le plus ancien (géologiquement parlant), le plus isolé, le plus plat et le plus sec des continents(39% du territoire est désertique). Il y a 570 millions d'années, au précambrien, la planète ne possède qu'un seul continent géant: la Pangée. C'est à cette époque que se forme Uluru (Ayers Rock). Aucune vie sur terre. En mer, seuls des poissons et des invertébrés apparaîssent. Il y a 200 millions d'années, au jurassique, ce super continent se fragmente en 2: la Laurasie au Nord et le Gondwana au Sud. L'Australie fait partie du Gondwana avec l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Inde et l'Antarctique. Le sol est alors recouvert de forêts luxuriantes, les amphibiens apparaîssent, puis les reptiles et c'est l'ère des grands dinosaures et des premières formes mammifères. Il y a 130 millions d'années, au crétacée, ces 2 supers continents se fragmentent à leur tour en plaques plus petites, mais l'Australie reste attachée à l'Antarctique. C'est il y a, environ, 55 millions d'années, que l'Australie se sépare de sa glaciale cousine et entame son long voyage en solitaire et, tel un gigantesque radeau, continue de dériver lentement vers le Nord-Est à raison de 6 ou 7 cm par an. A ce rythme, elle fera partie de l'Asie dans une soixantaine de millions d'années. Ces pérégrinations ont donc fait traverser plusieures zones climatiques au continent australien, ce qui explique sa flore endémique très spécifique. C'est lors de la dernière période de glaciation, survenue il y a environ 10 000 ans que, suite à la fonte des glaces, les niveaux des océans ont augmenté, ce qui a provoqué la transformation des contours du continent et la séparation de la Tasmanie et de l'Australie. Voila, j'éspère que vous ne vous êtes pas endormi pendant la lecture de ces quelques lignes et que vous y avez, peut-être, appris quelque chose!!! Bises.

Aïe, bobo, sacré petit singe!

Lundi 13 octobre (ça n'était pourtant pas un vendredi), après avoir récupéré Sarah à la sortie de l'école, j'emmène les filles prendre le goûter et se défouler dans un parc, non loin de la maison. Je suis en train de discuter avec Sarah de sa journée, pendant que Miss Tornado fait des acrobaties sur les différents jeux du parc, quand, soudain, on l'entent hurler, on se retourne et on la voit par terre. Je me précipite, la prend dans mes bras, vérifie la tête, les jambes, les bras et ne vois rien. Elle se calme rapidement, mais est un peu choquée. Le temps de revenir à l'appart et tout semble déjà être rentré dans l'ordre: les 2 frangines jouent, se chamaillent, rigolent, crient, bref, comme d'habitude. Les jours passent, Solenn ne souffre pas, il n'y a que lorsque je veux l'habiller ou la déshabiller qu'elle a du mal à lever le bras gauche. On met ça sur le compte de l'hématome. L'autre jour, je vais prendre un café chez Debbie, ma copine qui tient un petit snack dans le quartier (la même qui prépare les repas de l'école de Sarah, sans commentaire!!!!) et elle me dit que quand elle était petite, elle était tombée, qu'elle avait eu mal sur le moment mais que c'était passé et qu'elle avait, elle aussi, eu du mal à lever le bras, ses parents l'avaientt emmenée faire une radio, résultat, clavicule cassée. Sur ce, je me dis que ce serait tout de même préférable d'emmener Solenn chez le médecin, histoire d'être rassurée. Je prend donc rendez-vous et vais voir ma toubib vendredi soir dernier avec mes 2 fifilles. L'une pour son bras, l'autre pour ses drôles de petits boutons sur le visage. Thérèse ausculte d'abord Sarah qui fait une poussée d'acnée car elle passe le cap de la prépuberté et que ce sont les hormones qui se mettent en place!!!! Elle n'a que 8 ans!!!! Paraît-il que c'est très fréquent à cet âge-là, aussi bien chez les garçons que chez les filles!!! Oups, si je m'attendais à ça!!! Puis, elle s'occupe de l'épaule de Solenn et me dit de l'emmener passer une radio dès lundi, c'est-à-dire, aujourd'hui, car elle pense que la clavicule est cassée. Ce matin, je file avec ma ch'tite nénette au cabinet de radiologie et le verdict tombe: clavicule gauche cassée. Pas grand chose à faire, même pas de plâtre, l'os est déjà en train de se reconstituer et tout se remet doucement en place et d'ici 2ou 3 semaines, il n'y paraîtra plus rien. Elle devra tout de même peut-être faire quelques séances de rééducation chez un kiné, afin d'éviter d'éventuelles séquelles, mais y'a rien de plus à faire. C'est incroyable comme les gosses peuvent être forts et résistants. Elle n'a pleuré que 5 minutes quand ça s'est passé. Il paraît que c'est un accident extrêmement fréquent. Je m'en veux énormément de ne m'être rendue compte de rien et de ne pas avoir réagi plus tôt. A part ces émotions, notre week-end a étéé assez chargé. Samedi, barbecue au Lane Cove National Park pour les 35 printemps de Sylvie, beaucoup de copains, très belle journée, les filles et les autres enfants se sont régalés à courir toute l'après-midi après les canards (Solenn pétait particulièrement la forme malgré son petit bras, je doutais même du diagnostic de la toubib), le soir, on a fini la fête chez Justin et Sylvie. Hier, dimanche, balade et brunch à Kirribilli, quartier très chic et hupé de Sydney, juste en face de l'Opéra, certainement un des plus beaux points de vue sur l'oeuvre de Jorn Utzon, l'architecte danois à l'origine de l'Opéra de Sydney. Sommes allé aussi serrer la paluche à Kevin Rudd, le premier ministre australien, dans sa résidence secondaire qu'il occupe lorsqu'il n'est pas à Canberra, capitale australienne!! J'écrirai d'ailleurs prochainement un article sur l'Opéra, merveille architecturale dont je ne me lasse décidément pas. Hier soir, Sylvie et Justin sont venu dîner à la maison, soirée bien sympa avec nos amis qui attendent un heureux évènement. Voila, pour les dernières nouvelles... Grosses bises à tous et à très bientôt.