Avec son accord, je me permet donc de partager avec vous le dernier email de mon petit neveu, toujours en vadrouille en Oz grâce a son visa vacances travail (WHV). En ce moment, il fait du wwoofing.
Cela vous donne une autre perception de ce qu'est ce pays vu au travers des yeux de Cédric et je trouve cela intéressant.
Hello la famille,
Voila quelques semaines que je ne vous ai pas ecrit, cela ne veut pas dire que je vous oublies. Au contraire, je suis un peu nostalgique ces jours-ci, j'ai donc decide de vous ecrire d'ici.
Ici, c'est Ironbark Grange, a 60km au sud de Brisbane, petite propriete dans laquelle je passe mes journees. Tamborine Mountain est tres jolie et mon hote bien gentil mais le temps commence a etre long au milieu du bush blond. Pour ceux qui ne sont pas au vent de ma situation, je travaille 6h par jour, 6 jours par semaine, tout ceci pour le gite et le couvert. Bien heureusement les diners sont superbes et le matelas offert n'a pas d'egal dans le monde des backpackers.
60km au sud de Brisbane, bientot 5 mois dans ce pays et je n'ai visite qu'un etat. Je ne suis pas tant frustre mais je me demande quand est-ce que je vais me decider a passer la frontiere pour le New South Wales. En tous cas, ce n'est ni pour aujourd'hui, ni pour demain puisque mon programme est de retourner travailler a la campagne. Pas que 36h par semaines ne me suffisent pas ici, mais je ne rencontre pas beaucoup de monde et surtout je ne gagne pas un rond. Je n'ai pas dans l'idee de partir au sud avec si peu de billets et c'est pour cela que je compte encore travailler. Il etait prevus que j'aille a Stanthorpe, ville importante dans le fruit picking du sud Queensland mais je m'y suis pris trop tard et complets sont deja les dortoirs. Sami y est avec d'autres amis, ils partagent une maison louee mais n'ont plus de place pour moi. Jesse, l'americain qui travaille avec moi dans la propriete, recherche aussi du boulot et m'aide donc avec les nombreux coups de fils pour trouver une alternative a Stanthorpe. J'en suis la aujourd'hui, je ne sais toujours pas ce que je vais faire dans un mois, mais ce qui importe c'est demain et c'est deja bien assez loin.
Mis a part tout ceci, j'ai passe un mois assez exceptionnel, je ne compte plus les serpents et les araignees qui croisent mon chemin. Contrairement aux quatre premiers mois, j'ai ici la chance d'admirer la vraie vie sauvage. Le visage de l'Australie qui fait peur et qui vous enchante entre les reptiles et les wallabies, entre les perroquets et les fourmies. Meme ces dernieres sont hostiles, je me suis fait piquer hier par un specimen d'un centimetre, douloureux comme une guepe. C'etait une Bulldog Ant qui peut atteindre 2cm et sauter jusqu'aux mollets. Je n'ai eu droit qu'a l'echantillon alors qu'elles attaquent en bataillons et le pire pour ces fourmies c'est qu'elles communiquent et quand elles sont une trentaine sur leur proie elles piquent toutes a la fois. Enfin, ce pays n'est pas si dangeureux, il n'y a pas de terroristes, peu de criminels ou de racailles, pas vraiment de guerre, peu de pollution mais pour equilibrer y'a la nature. Les reptiles, les arachnides, les crocodiles, les cyclones, les innondations, les incendies, la grele, les meduses, le soleil ... tout ceci est potentiellement mortel. L'avantage de cette difference se retrouve dans la societe car au lieu de se sentir aggresse, tout le monde est la pour vous aider.
"Cédric, veux-tu vivre en Australie?"
"Non."
En tous cas, pas pour le moment, je suis trop jeune pour ce pays. C'est un espace infini ou la patience est de rigueur et la tranquillite un bonheur. Mais quand on a 20 ans, on veut voir la crise du moyen-orient sur son perron et pas a dix milles bornes, vaguement a la television. Bien sur qu'ils en parlent ici, mais l'atmosphere reste celle d'un cabaret, les australiens sont a leur table, dans un coin sombre, et commentent autour d'un verre ce qu'il se passe la-bas, au centre du monde. A vrai dire, personne ne s'interesse vraiment aux "histoires" australiennes non plus, alors ils vivent bien et faut y penser pour demain.
C'est a peu pres tout pour les nouvelles, pas grand chose d'exceptionnel, mis a part que je profite de mieux en mieux de mon voyage. Je vous enverrais un message des que je reprendrais la route et que j'aurais trouve un travail.
Sur ce, je vous aime, vous embrasse et vous souhaites de rester en pleine forme pour cet ete quand je reviendrai vous enquiquiner !
Cela vous donne une autre perception de ce qu'est ce pays vu au travers des yeux de Cédric et je trouve cela intéressant.
Hello la famille,
Voila quelques semaines que je ne vous ai pas ecrit, cela ne veut pas dire que je vous oublies. Au contraire, je suis un peu nostalgique ces jours-ci, j'ai donc decide de vous ecrire d'ici.
Ici, c'est Ironbark Grange, a 60km au sud de Brisbane, petite propriete dans laquelle je passe mes journees. Tamborine Mountain est tres jolie et mon hote bien gentil mais le temps commence a etre long au milieu du bush blond. Pour ceux qui ne sont pas au vent de ma situation, je travaille 6h par jour, 6 jours par semaine, tout ceci pour le gite et le couvert. Bien heureusement les diners sont superbes et le matelas offert n'a pas d'egal dans le monde des backpackers.
60km au sud de Brisbane, bientot 5 mois dans ce pays et je n'ai visite qu'un etat. Je ne suis pas tant frustre mais je me demande quand est-ce que je vais me decider a passer la frontiere pour le New South Wales. En tous cas, ce n'est ni pour aujourd'hui, ni pour demain puisque mon programme est de retourner travailler a la campagne. Pas que 36h par semaines ne me suffisent pas ici, mais je ne rencontre pas beaucoup de monde et surtout je ne gagne pas un rond. Je n'ai pas dans l'idee de partir au sud avec si peu de billets et c'est pour cela que je compte encore travailler. Il etait prevus que j'aille a Stanthorpe, ville importante dans le fruit picking du sud Queensland mais je m'y suis pris trop tard et complets sont deja les dortoirs. Sami y est avec d'autres amis, ils partagent une maison louee mais n'ont plus de place pour moi. Jesse, l'americain qui travaille avec moi dans la propriete, recherche aussi du boulot et m'aide donc avec les nombreux coups de fils pour trouver une alternative a Stanthorpe. J'en suis la aujourd'hui, je ne sais toujours pas ce que je vais faire dans un mois, mais ce qui importe c'est demain et c'est deja bien assez loin.
Mis a part tout ceci, j'ai passe un mois assez exceptionnel, je ne compte plus les serpents et les araignees qui croisent mon chemin. Contrairement aux quatre premiers mois, j'ai ici la chance d'admirer la vraie vie sauvage. Le visage de l'Australie qui fait peur et qui vous enchante entre les reptiles et les wallabies, entre les perroquets et les fourmies. Meme ces dernieres sont hostiles, je me suis fait piquer hier par un specimen d'un centimetre, douloureux comme une guepe. C'etait une Bulldog Ant qui peut atteindre 2cm et sauter jusqu'aux mollets. Je n'ai eu droit qu'a l'echantillon alors qu'elles attaquent en bataillons et le pire pour ces fourmies c'est qu'elles communiquent et quand elles sont une trentaine sur leur proie elles piquent toutes a la fois. Enfin, ce pays n'est pas si dangeureux, il n'y a pas de terroristes, peu de criminels ou de racailles, pas vraiment de guerre, peu de pollution mais pour equilibrer y'a la nature. Les reptiles, les arachnides, les crocodiles, les cyclones, les innondations, les incendies, la grele, les meduses, le soleil ... tout ceci est potentiellement mortel. L'avantage de cette difference se retrouve dans la societe car au lieu de se sentir aggresse, tout le monde est la pour vous aider.
"Cédric, veux-tu vivre en Australie?"
"Non."
En tous cas, pas pour le moment, je suis trop jeune pour ce pays. C'est un espace infini ou la patience est de rigueur et la tranquillite un bonheur. Mais quand on a 20 ans, on veut voir la crise du moyen-orient sur son perron et pas a dix milles bornes, vaguement a la television. Bien sur qu'ils en parlent ici, mais l'atmosphere reste celle d'un cabaret, les australiens sont a leur table, dans un coin sombre, et commentent autour d'un verre ce qu'il se passe la-bas, au centre du monde. A vrai dire, personne ne s'interesse vraiment aux "histoires" australiennes non plus, alors ils vivent bien et faut y penser pour demain.
C'est a peu pres tout pour les nouvelles, pas grand chose d'exceptionnel, mis a part que je profite de mieux en mieux de mon voyage. Je vous enverrais un message des que je reprendrais la route et que j'aurais trouve un travail.
Sur ce, je vous aime, vous embrasse et vous souhaites de rester en pleine forme pour cet ete quand je reviendrai vous enquiquiner !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire